Voilà trente ans, j’entrais dans une phase dramatique de ma vie. A l’époque j’aurais trouvé un tel texte insensé, idiot, à jeter à la décharge, et de plus, complètement illisible. Pourtant j’adorais alors les mots d’une chanson où Léo Ferré disait : « Il faut mettre Euclide dans une poubelle »
Ma vie, votre vie est une expérience unique, création extraordinaire, c’est à dire qui sort de l’ordinaire.
L’ordinaire, c’est ce que parfois nous disons tous, répétant les uns après les autres ce que nous avons appris ou ce que nous croyons avoir appris.
Certes, il serait intéressant de rapporter en détail cette aventure. Mais ce n’est pas ici mon objectif. Mon objectif, c’est de rapporter pourquoi j’ai changé, et pourquoi cela peut être donné à tout un chacun, quel que soit le chemin de vie qu’il s’est choisi, alors même qu’il est amené à croire qu’il n’y peut rien.
A la recherche du cœur du sujet.
J'ai bien vu, dans ma recherche personnelle, que les conflits ressassaient inlassablement le sens originel de ma vie. J'ai senti également que les « métaphores » pouvaient me révéler de façon allégorique quelque chose de plus profond concernant ce sens, quelque chose qui restait à découvrir.
Je participe donc de l’énergie de l’univers, cette matière invisible toujours en mouvement de la médecine chinoise. Dans les années quatre-vingt, j’ai découvert le livre de Stephen HAWKING intitulé « Une brève Histoire du Temps » que j’ai lu avec avidité et grand intérêt.
Pour y voir plus clair, je reviens en arrière et je prends la place du « ça » qui advient, pour reprendre ce mot de Freud qui me semble convenir ici. Mais ici, je parle à la place du « ça », je parle à ‘‘ça’’ place et au nom de tous...
Par un processus semblable, me semble-t-il, une maladie est une invention en réaction à un passage difficile de l’évolution, faute de pouvoir accepter ce moment de l’évolution ou de pouvoir inventer la vie à partir de là.
L’ultime et très ancienne maladie des hommes.
Il me semble que l’humanité arrive devant un choix dans sa recherche de véritables « béquilles » pratiques et commodes pour l’aider à surmonter les difficultés qu’elle rencontre dans son évolution.
Bien sûr, peut-on répondre, cela est bien beau... Mais la santé, MAINTENANT ? Que devient-elle ? Car si l’on peut rêver que la maladie disparaisse comme mode d’expression de l’humain, dans quelques siècles, qu’en faire aujourd’hui, en attendant ? L’idée même de cette disparition ne serait-elle pas qu’une douce utopie, comme on me l’a déjà dit?
Toute approche dans le domaine médical peut être juste dès lors qu’elle peut se placer et s’accepter comme un jalon sur l’échelle de l’évolution humaine. Y compris parfois, aussi étrange et « hérétique » que cela puisse sembler à certains, la médecine officielle et allopathique. Non pas, bien sûr, dans ses « dogmes », mais dans la pratique relationnelle que certains médecins allopathes peuvent entretenir avec leurs patients.